Donald Trump avance rapidement dans la constitution de sa future administration en attribuant des postes stratégiques à ses fidèles, en cherchant à contourner le processus de confirmation du Sénat. Parmi les figures pressenties, Marco Rubio, sénateur influent de Floride, pourrait devenir secrétaire d’État. Cette nomination marquerait un changement radical pour Rubio, autrefois critique de Trump, qui le qualifiait en 2016 d’« arnaqueur ». Aujourd’hui vice-président de la Commission du renseignement au Sénat, Rubio a récemment exprimé son intérêt pour servir à nouveau le pays.
Elise Stefanik, représentante de New York et fervente alliée de Trump, serait quant à elle nommée ambassadrice auprès des Nations unies. Trump la décrit comme une « combattante de l’Amérique d’abord, forte et tenace », un atout pour sa politique internationale.
Par ailleurs, Tom Homan, partisan de la ligne dure en matière d’immigration, sera chargé de mener l’expulsion massive de migrants illégaux promise par Trump. Michael Waltz, ancien militaire et député de Floride, pourrait quant à lui devenir conseiller à la Sécurité nationale, tandis que Lee Zeldin, proche de Trump, dirigerait l’Agence de protection de l’environnement (EPA).
En plaçant des partisans convaincus dans son futur cabinet, Trump cherche à renforcer sa vision politique et son contrôle sur les priorités nationales, en vue de son retour potentiel à la Maison-Blanche.
Trump place ses proches à des postes clés pour son futur gouvernement
